MÉTHODOLOGIE DU CLUB
La méthodologie du Club de Carthage vise à mobiliser rapidement et massivement les compétences tunisiennes autour d’un projet de réforme concret et réaliste. Elle privilégie l’expertise, l’efficacité et l’accessibilité, et s’articule autour de trois axes principaux :
Appel à contributions à travers des papiers de fond
- Invitation des experts : Les économistes, juristes, ingénieurs, scientifiques et hauts cadres sont invités à soumettre des articles de fond ou des propositions de réforme portant sur les principaux déficits et défis de la Tunisie.
- Processus éditorial rigoureux : Chaque contribution fait l’objet d’une relecture et d’une validation éditoriale minutieuses pour garantir sa qualité. Les articles approuvés sont ensuite publiés et diffusés sur le site du Club, assurant une large visibilité aux propositions.

Thèmes
- Relance économique et emploi
- Politiques de soutien aux PME/PMI et aux startups
- Stimulation de l’investissement national et international
- Stratégies de réduction du chômage, notamment chez les jeunes diplômés
- Promotion de secteurs porteurs (technologies, agriculture durable, tourisme alternatif, etc.)
- Réformes institutionnelles et consolidation démocratique
- Renforcement de la séparation des pouvoirs et du rôle des contre-pouvoirs
- Établissement (ou fonctionnement) effectif de la Cour constitutionnelle
- Réformes électorales pour améliorer la représentativité et la participation
- Transparence et indépendance de la justice
- Gouvernance et lutte contre la corruption
- Mise en place de mécanismes de contrôle et de reddition des comptes
- Renforcement du rôle et des capacités des institutions dédiées (Haute Autorité de lutte contre la corruption, etc.)
- Sensibilisation et responsabilisation des acteurs publics et privés
- Politiques sociales et préservation de la paix civile
- Amélioration de l’accès à la santé, à l’éducation et à la protection sociale
- Mesures d’inclusion pour les régions défavorisées et les catégories vulnérables
- Dialogue social avec les organisations syndicales et patronales
- Lutte contre les inégalités et la précarité
- Éducation, formation et recherche
- Réformes du système éducatif pour réduire le décrochage et favoriser l’employabilité
- Promotion de la R&D, de l’innovation et du transfert de technologie
- Renforcement du lien entre universités, centres de recherche et secteur privé
- Transformation numérique et modernisation de l’État
- Digitalisation des services administratifs et facilitation des démarches pour les citoyens et les entreprises
- Sécurité numérique et protection des données
- Promotion de l’entrepreneuriat technologique
- Politique extérieure et intégration régionale
- Renforcement des partenariats avec l’Union européenne et les pays voisins
- Positionnement de la Tunisie dans un marché méditerranéen commun
- Promotion de la diplomatie économique et culturelle
- Environnement, énergie et développement durable
- Accélération de la transition énergétique (énergies renouvelables, efficacité énergétique)
- Gestion durable des ressources en eau et de l’agriculture
- Adaptation au changement climatique et prévention des risques environnementaux
Chacun de ces domaines exige une mobilisation collective, associant experts, scientifiques, hauts cadres, ainsi que d’autres parties prenantes clés (société civile, secteur privé, pouvoirs publics). Les contributions et recommandations de l’élite tunisienne seraient ainsi cruciales pour élaborer des solutions tangibles et pour accompagner la Tunisie dans une sortie pérenne de la crise.